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Par sa situation géographique et son environnement, la Métropole est de plus en plus exposée à des risques climatiques et naturels. Pour s’en prémunir, le conseil de la Métropole vient d'acter des mesures pour protéger ses territoires vulnérables.
Un quart du territoire métropolitain est particulièrement exposé en cas de montée des eaux. Traversée de nombreux cours d’eau, la Métropole connait ces dernières années des épisodes naturels exceptionnels de plus en plus fréquents. Sa compétence de gestion des milieux aquatiques et de protection contre les inondations (GEMAPI), permet à la Métropole d'intervenir sur les cours d’eau, plans d’eau et les zones humides. La vulnérabilité d'un territoire ne doit pas être une fatalité.
Certains secteurs fragiles ont besoin d’une intervention de la Métropole pour gérer, financer, surveiller, entretenir, restaurer des cours d’eau sensibles.
La Jalle de Blanquefort est un affluent en rive gauche de la Garonne, qui draine un bassin versant de 350 km² environ. Il est situé dans l’ouest et le nord de l’agglomération bordelaise sur 12 communes et 176 km de cours d’eau le parcourent.
En tant que maitre d’ouvrage, la Métropole va réaliser l’entretien régulier du réseau hydrographique nécessaire au bon écoulement des eaux, la restauration de la ripisylve, cet ensemble des formations boisées présentes sur les rives d'un cours d'eau. Elle devra également surveiller le dessableur situé sur la Craste Neuve, et réaliser une étude de la qualité physico-chimique et écologique du cours d’eau.
Cette digue protège environ 7 000 habitants et employés travaillant sur le secteur. La zone à renforcer fait partie de la digue de Saint-Jean/Belcier/Bègles. Elle est localisée en rive gauche de la Garonne sur les communes de Bordeaux et de Bègles.
Le linéaire total est de 3,8 km. La zone de travaux concerne 600 mètres de linéaires sur la commune de Bègles. Le projet prévoit la reconstruction du muret ainsi que le renforcement des berges. Ces travaux vont permettre de protéger la rive gauche contre les crues de la Garonne, notamment avec la réduction du risque de brèche et l’homogénéisation de la crête de digue.
Pour financer la gestion des milieux aquatiques et de protection contre les inondations, il faut des moyens. Le Conseil de métropole a décidé de se saisir de la capacité à instaurer une taxe additionnelle à compter de 2024.
Cette taxe va permettre à la Métropole de faire face à la vulnérabilité de son territoire. Elle va permettre de :
Le produit attendu est de 3,9 M€ en 2024, ce qui représente environ 5,32€ par foyer imposé. Ce n’est qu’une partie des sommes consacrées par Bordeaux Métropole pour faire ces travaux (11.8 millions d'euros).