Des idées pour rafraîchir la métropole ? Participez !
Vous êtes une association et vous avez des idées pour rendre la…
Quelques actions simples que vous pouvez mettre en œuvre chez vous, dans votre jardin, sur votre balcon, afin de garantir un peu de place pour la biodiversité de proximité.
La nature prend ses aises partout. Et si la biodiversité est moindre en pleine ville, elle est aussi parfois différente. Toutes ces plantes, tous ces animaux, apportent de nombreux bénéfices.
Ils jouent un rôle culturel important tout d’abord. Le chant des oiseaux, le parfum des fleurs… animent notre quotidien, le plus souvent à notre insu, mais consciemment aussi. Il est impensable de concevoir un habitat sans ces composantes essentielles. La nature joue également un rôle sanitaire, limitant maladies, infections, par le recyclage permanent de toutes les matières vivantes, par la règle d’or de la proie et du prédateur. La filtration des eaux, l’absorption du CO2, la régulation des espèces… sont autant de services que l’on doit à la nature, auxquels l’Homme a tenté de se substituer, sans jamais parvenir à la même efficacité. Mais après tout, cette nature existe aussi en tant que telle, fruit d’un équilibre subtil entre toutes les espèces. Cette cohabitation mérite toute notre attention et notre respect.
Le livret « Espèces de Métropole », vous guidera vers quelques actions simples que vous pourrez mettre en œuvre chez vous, dans votre jardin, sur votre balcon, afin de garantir un peu de place pour la biodiversité de proximité. Agir pour la nature, c’est agir comme citoyen, pour le bien commun, pour le patrimoine de tous.
Les sciences participatives permettent aux citoyens de contribuer à des projets de recherche et de connaissance. Dans le cadre de la Stratégie Biodiver’Cité, deux programmes de sciences participatives ont été développés avec les spécialistes.
Comment ? : en participant au suivi photographique des insectes pollinisateurs (SPIPOLL), un programme national de sciences participatives porté par le Muséum National d’Histoire Naturelle et l’Office pour les Insectes et leur Environnement. Prenez en photo tous les insectes venant se poser sur une plante en fleur pendant 20 minutes, dans votre jardin, dans un parc public ou tout simplement dans un parterre de fleurs. Partagez ensuite vos « collections de photos » sur le site internet du Spipoll (www.spipoll.org).
Pourquoi cette étude ? Les populations d’insectes pollinisateurs sont en déclin dans de nombreuses régions du monde dont la France. Ils sont pourtant indispensables pour la reproduction des plantes à fleurs qu’elles soient sauvages ou cultivées. Mieux connaitre leurs besoins, leur diversité et leur répartition permettra de mieux les protéger. C’est l’objectif que s’est donné une équipe de recherche de l’Université de Bordeaux, en partenariat avec Bordeaux Métropole, en faisant appel à toute personne intéressée pour accroitre notre connaissance des insectes pollinisateurs sur ce vaste territoire.
Un travail de sensibilisation aux enjeux liés à la pollinisation et à la préservation de ces insectes sera également mené auprès de la jeune génération par des actions auprès d’établissements scolaires volontaires.
Un gecko à Bordeaux Métropole ? Oui, c’est possible ! Pour être plus précis, il s’agit de la Tarente de Maurétanie. En partenariat avec Bordeaux Métropole, l’association Cistude Nature assure un suivi de la colonisation de ce gecko sur le territoire dans le cadre de la Stratégie Biodiver’Cité. Ainsi, chacun est appelé à participer pour faire avancer la science.
Comment ? : Si vous vous trouvez nez à nez avec un gecko dans une commune de Bordeaux Métropole, prenez-le en photo, notez bien l’adresse précise où vous vous trouvez et envoyez le tout à Cistude Nature par mail à gecko@cistude.org ou via le formulaire disponible sur cette page Aujourd’hui, j’ai vu… un gecko !? . Vous pouvez aussi donner quelques informations sur le contexte de votre observation : « derrière un volet », « au pied d’un lampadaire », « dans ma maison », « en haut d’un mur »….
Pourquoi cette étude ? : Parce qu’à l’origine, la Tarente de Maurétanie n’était pas présente chez nous. Il existe quelques rares espèces de geckos en France métropolitaine. Bien connue de l’ensemble du pourtour méditerranéen, la Tarente de Maurétanie est commune depuis la côté catalane jusqu’à la frontière italienne. A la faveur du changement climatique et grâce à ses capacités d’escalade incomparables, le reptile s’installe progressivement dans le sud-ouest de la France. Elle constitue donc un très bon indicateur du changement climatique et de son effet sur la biodiversité.