En mars c'est le mois de la collecte numérique
Bordeaux Métropole organise du 4 au 31 mars 2024 le mois de la collecte…
La dématérialisation de la société s’est produite d’une manière très rapide. Le tout-numérique, vu par beaucoup comme un outil de simplification, accroit l’exclusion de certaines populations.
Bordeaux Métropole s’empare de ce sujet et crée les conditions d’une dynamique d’apprentissage, d’appropriation des outils et d’acculturation numérique pour construire un territoire de solidarité numérique.
La mise en place d’un observatoire de l’inclusion numérique sera à même d’affiner nos diagnostics au plus près des réalités locales. En orientant mieux nos actions, il permettra une efficacité sociale maximale. Il visera tout d’abord d’identifier des facteurs de fragilité, puis de réaliser des études plus spécifiques visant à affiner la connaissance des publics et des territoires en fragilité numérique, et orienter l’action.
Cette initiative de Bordeaux Métropole, portée avec l’agence locale A’Urba, associera un vaste écosystème de partenaires, collectivités, Université, Etat, services sociaux et de médiation, pour partager très en amont les besoins de mesure, de repérage de nos populations en fragilité numérique, et mutualiser au maximum les données utiles qui en résulteront.
SESAME est un centre de formation et d’accompagnement qui se compose de deux volets :
Un espace public numérique ouvert à tous, qui propose un accompagnement qualifié et de proximité aux habitants, aux associations, entreprises, élèves, étudiants, parents, professionnels. Cette médiation vise à développer trois compétences-clés :
Un centre de formation réservé aux professionnels de l’action sociale, avec des modules qui leur sont réservés, et un accompagnement technique, logistique et juridique qui prend en compte les spécificités de ces professions.
L’espace public numérique, accessible avec la carte des bibliothèques de Bordeaux (gratuite), et le centre de formation sont situés au 13 place Canteloup (St Michel) à Bordeaux.
Aladdin : une action au plus près, au profit de milliers de personnes en fragilité numérique.
Dans le cadre du Plan national de lutte contre la pauvreté, Bordeaux-Métropole et la Préfecture ont signé la mise en œuvre d’un volet inclusion numérique qui permettra, pendant le déploiement du projet sur trois ans, de former à la messagerie électronique les personnes en situation de pauvreté, essentiellement dans les Quartiers Politique de la Ville (QPV). Le numérique est devenu indispensable aujourd’hui pour toute transaction en ligne (validation d’une procédure administrative, relations avec les services de l’Etat ou des collectivités, achats en ligne, relations familiales, …) et en particulier pour accéder à ses droits.
Il s’agira de former 3000 personnes en situation de fragilité en s’appuyant sur un réseau d’associations, d’entreprises de l’ ESS et d’acteurs publics (bibliothèques, espaces publics numériques, …) que Bordeaux-Métropole est en train de structurer. Cette action d’inclusion numérique au plus près du terrain et des populations en difficulté a vocation à être pérennisée, au-delà du temps de la convention de lutte en cours, comme une action phare de la volonté de la Métropole de résorber les inégalités numériques.
Bordeaux Métropole, avec les communes volontaires, est également engagée fortement auprès de l’ANCT dans le déploiement et la coordination des conseillers numériques France Service financés dans le cadre du plan France relance : de nouveaux animateurs, pour densifier l’aide, le soutien et l’animation au plus près des publics qui en ont le plus besoin.
Les missions des conseillers numériques France Service sont de trois types :
La Métropole accompagne la cinquantaine de CNFS dans la mise en œuvre de leurs missions de terrain en partenariat avec les structures employeuses publiques et privées.
L’écosystème local est mobilisé et riche de bonnes volontés : Bordeaux Métropole le soutient activement et subventionne des acteurs engagés sur le terrain.
Cette communauté d’intervenants se retrouve pour échanger régulièrement et créer les collaborations les plus utiles au sein du groupe numérique inclusif. Ces échanges culminent annuellement avec une grande manifestation, AGINUM (Agir pour l’inclusion numérique) : deux journées consacrées à l’inclusion numérique pour échanger, débattre, travailler sur des outils concrets, faire connaître les actions et initiatives sur le territoire et au-delà.
CONSULTER LE GUIDE INTERACTIF DES LIEUX RESSOURCES D'INCLUSION NUMÉRIQUE
Ce guide est destiné aux professionnels de l’accompagnement social, agents des services publics, professionnels de l’e-administration.
Il vise à :
Chaque année, des milliers d’équipements informatiques sont recyclés ou pire, directement jetés aux ordures. Une grande partie de ces équipements sont réemployables dans un schéma d’économie circulaire.
Or l’inclusion numérique des personnes en difficulté nécessite de pouvoir acquérir des équipements à bas coût que le modèle de réemploi peut fournir, sous réserve que la chaîne “récupération/reconditionnement/redistribution” soit correctement identifiée et mise en place. Il s’agit donc, en lien avec l’ensemble des institutions et acteurs concernés, de favoriser la mise en œuvre de cette chaîne vertueuse en assurant un lien efficace entre le processus de la collecte et celle de la redistribution à bas coût.
La question d’un accès public et gratuit déployé dans des conditions de grande accessibilité est de nature à fournir une chance d’accès à de nombreux services pour des publics durablement déconnectés : démarches administratives, lien avec la famille éloignée, télémédecine, achats dépendent étroitement de l’accès au web dans de bonnes conditions. Le projet, dans un cadre réglementaire contraint, s’intéresse à tous les aspects qui font un service réellement utilisable : accessible en extérieur à toute heure, doublé d’un mobilier qui garantit la confidentialité et protège des intempéries. Ce projet est accompagné d’une communication et de la fourniture de services simples et utiles. En fonction des publics identifiés et de leurs situations réelles d’usage, le projet déploiera progressivement 50 bornes dans les 5 prochaines années.