Parcours eau et patrimoine

Au gré de randonnées pédestres originales, mêlant urbanité, aspect industriel et milieu naturel, un patrimoine caché se révèle à vous : celui de l’eau et des équipements protégeant notre agglomération des inondations et de la pollution des milieux aquatiques par exemple.  

Onze parcours pensés par L’Eau Bordeaux Métropole et la Fédération Française de Randonnée  vous sont proposés via des topoguides pour vous permettre de découvrir cours d’eau, canaux, parcs, stations de pompage et bassins de rétention. 

Les quais du Port de la Lune : promenade au long des siècles 

Linéaire de 7 km  

Accompagnés par le tramway du quartier Sainte-Croix aux Bassins à flot, les quais du Port de la Lune étirent promenades et jardins le long des façades blondes, des extrémités de la troisième muraille jusqu’au centre-ville de Bordeaux. Mais qui se douterait que les Quais de la rive gauche recèlent l’une des pièces maîtresses du système d’assainissement de Bordeaux Métropole ? 

Bassens : bibendum, patrimoine et verdure 

Boucle de 9,1 km 

Reliés par le tramway, les coteaux boisés qui dominent la Garonne en aval du pont d’Aquitaine abritent les châteaux viticoles et les grandes demeures bourgeoises du centre-ville historique de Bassens. Des terrasses de la Mairie, le randonneur découvre l’activité industrielle du port de Bordeaux rythmée par les marées, et soulignée par les concentrations d’entrepôts, de grues et de torchères le long des quais.  

Pessac : le Bourgailh et Cap de Bos, la nature maîtrisée et retrouvée 

Boucle de 6 ou 7,3 km  

Le circuit comporte peu de voierie urbaine ; par sentiers ou allées vous découvrirez les paysages du Bourgailh traversés par le Peugue et quelques affluents, et le bassin de retenue de Monbalon. Musardant vers Cap de Bos/Magonty, au sud-est, quelques vues furtives sur le cours d’eau, étroit, creusé dans la terre sableuse, envahi par plantes et iris vous rendront dubitatif : le bassin de Cap de Bos et ses quelques ouvrages techniques participe lui aussi au « domptage » du Peugue.  

Mérignac… Devèze d’hier et d’aujourd’hui. L’évolution urbaine 

Boucle en « huit » de 7 km – Durée 3h avec pauses et visites 

Il est loin le temps où la lande rase, les petits cours d’eau, la forêt et quelques cultures et pâtures faisaient le paysage… La Devèze, le Devaux, le Caudéran, les Ontines, le Peugue jouent désormais à cache-cache au centre de la ville ou à sa périphérie. Pour la Devèze (parfois Devése ou Devise), du secteur de Beaudésert (aéroport) à la Garonne, le lit de 10,5 kilomètres est le plus souvent canalisé, visible ou invisible, traversant fictivement ou réellement des étangs qui sont des bassins de rétention mais aussi des points d’attrait dans des parcs publics… Souvenirs de sources, fontaines, moulins à eau… Rêves et réalités. Place au voyage !

Bordeaux et Bruges… Victoire sur les marais 

Boucle de 10,4 km - Durée 3h30 avec pauses et visites. 

L’ouest et le nord de Bordeaux ont longtemps été des zones de marécages... Les nombreux cours d’eau arrivant de l’ouest et du nord-ouest, les « jalles », participaient à l’insalubrité des lieux et à un habitat clairsemé. Quelques fermes, des cultures maraîchères et de l’élevage, des cabanes de pêcheurs (anguilles et grenouilles). L’ouest fut conquis par les Chartreux au 18e ; aujourd’hui Mériadeck !

Entre le Peugue et la Devèze... De St-Pierre à St-Augustin 

Boucle de 8 km – Durée 3h 

La randonnée démarre place du Palais de l’Ombrière, résidence des princes anglais de Guyenne. Elle remonte l’ancien cours de la Devèze, contourne le stade par le quartier Lescure, et revient au départ en longeant le Peugue. De nombreux sites pour contempler la vie bordelaise actuelle, et rêver autour des paysages cachés ou historiques, font de cette randonnée l’occasion d’une journée pour découvrir Bordeaux… autrement.  

Bègles… Esteys vers le fleuve 

Boucle de 13 km. Durée 4h avec pauses et visites. Possibilité de raccourcir à 7,5 km 

La zone s’étendant sur la rive gauche de la Garonne au sud de Bordeaux a longtemps été le théâtre de grandes inondations. Au prix de travaux importants de canalisation et régulation, le secteur dont nous vous proposons la visite a vu la réalisation de zones artisanales, industrielles, commerciales avec une connexion au ferroviaire à Hourcade et au routier sur la rocade. La conservation de zones « natures » (parcs, étangs), l’intégration des loisirs (baignade, canotage, pêche) permettent une randonnée variée.  

Ambarès-et-Lagrave… Estey du Guâ et étangs de la Blanche 

Boucle de 12,5 km - Durée 4h avec pauses et visites. 

Les eaux suivent naturellement les pentes du terrain et par les vallons gagnent le point le plus bas. Ici dans la « presqu’île », l’exutoire est donc le fleuve Garonne ou la rivière Dordogne. Le ruisseau Le Guâ, prend sa source à Tresses (3 petits affluents), traverse Artigues-près-Bordeaux, Lormont, Sainte-Eulalie, Carbon-Blanc, puis entre dans Ambarès-et-Lagrave avant de se jeter en Garonne à Saint-Louis-de-Montferrand. il participe grandement à l’assainissement et la mise « hors d’eau » des terres. Souvent canalisé, il joue un rôle essentiel. Mais les marais subsistent, certains privés et classés, d’autres devenus de vastes étangs.  

De Eysines Cantinolle à Blanquefort par le marais de Bruges  

Boucle de 18 km, sans dénivelé – Durée 6h. 

La randonnée démarre au rond-point d’Eysines Cantinolle, sur la route du Médoc à la sortie d’Eysines en direction du Taillan-Médoc. Elle parcourt côté Eysines le bassin inférieur de la Jalle de Blanquefort jusqu’à la Maison de la Réserve Naturelle, rentre dans Blanquefort jusqu’au Château de Fongravey, et revient au départ en traversant le Parc de Majolan et en longeant le bras de la Jalle d’Eysines.  

Les palus de la Rive droite de la Garonne   

Boucle de 16,2 km et 150 m de dénivelé 

Le rattachement du Bas-Cenon à Bordeaux au XIXe siècle est l’aboutissement de la convergence des routes de Saintes, d’Angoulême et de Clermont vers la Bastide. La réalisation des ponts sur Dordogne et Garonne, dont le pont de pierre de Bordeaux, ont induit l’essor de la plaine alluviale des Queyries, initialement viticole, puis industrielle. La reconquête de cet espace par un habitat soucieux de l’environnement, par des espaces verts aménagés, et la préservation du patrimoine bâti, font du méandre des Queyries un lieu de découverte aux portes de Bordeaux. 

Du ruisseau d’Ars à l’Eau Bourde… Souvenirs et contrastes 

Boucle de 11,5 km – Durée 4h avec pauses et visites / Boucle de 6,5 km – Durée 2h avec pauses et visites 

Les eaux des sources de Canéjan, Cestas, Pessac, Mérignac, suivent naturellement les pentes du terrain et rejoignent pour certaines la Garonne dans Bordeaux, pour d’autres vers Bègles. Le ruisseau d’Ars est devenu le plus souvent invisible car il a été canalisé afin de protéger l’agglomération des inondations pluviales… Par contre l’Eau Bourde est bien présente même si moulins, tanneries, élevage de poissons ont disparu. Découvrez au gré de la promenade les installations techniques qui ont permis de juguler les inondations des quartiers bas des 3 communes traversées.