Plan de prévention du bruit dans l'environnement

Le plan de prévention du bruit est un outil d'action pour prévenir et si possible réduire les effets des nuisances sonores liées à certaines routes, autoroutes, infrastructures ou ferroviaires ou constatées dans certaines agglomérations. Grâce aux cartes du bruit, qui permettent une meilleure connaissance de l’environnement sonore à une échelle macroscopique, la Métropole peut bâtir un plan d’action. Ces cartes sont également des outils de travail permettant la maîtrise de l’évolution de l’environnement sonore.

Elles servent à identifier :

• Les zones de bruit critique à traiter
• Les zones de conflit potentiel à surveiller
• Les zones calmes à préserver
• Les informations qu’elles nous livrent nous permettent donc de programmer l’intervention publique de manière optimisée.

Les cartes sont basées sur des données de trafic, de vitesse et de relief.

Le bruit lui, est cartographié selon deux périodes de la journée :

• Les niveaux de bruit moyens sur 24H (indicateur Lden)
• Les niveaux de bruits entre 22H et 6H (indicateur Ln)

Bordeaux Métropole étudie quatre sources de bruit :

• Le bruit aérien, basé sur les cartes produites par la Direction de l’aviation civile du Sud-Ouest (DSAC)
• Le bruit routier
• Le bruit industriel

Le plan de prévention du bruit est par ailleurs révisé dans les 2 ans qui suivent son approbation suite à un dialogue constructif avec les communes.

Lors du conseil métropolitain du 30 septembre 2022, les cartes du bruit ont été adoptées.

La consultation des 28 communes, entre février et mai 2022, sur le bruit routier, industriel et ferroviaire aura permis de corriger des erreurs de positionnement d’établissements sensibles et de lever le doute sur le niveau d’exposition au bruit de certains tronçons de voiries.

Par ailleurs, cette consultation aura permis de souligner le fait que le bruit aérien, tel que représenté sur les cartes réglementaires, ne fait pas suffisamment état de la gêne occasionnée par les émergences sonores générées par les mouvements des avions.

Pour rappel, l’exposition des populations est estimée par rapport aux seuils réglementaires. Un diagnostic exhaustif sera produit dans le cadre de la révision à venir du Plan de prévention du bruit dans l’environnement.

Le bruit routier est la source la plus impactante pour la population puisque 11,4% de la population métropolitaine (92 600 habitants) est exposée au-delà des seuils réglementaires sur une période moyenne de 24H (Lden). Sur la période nocturne, 2,8% de la population (23 000 habitants) est exposée au-delà de ces seuils (Ln).

L’avion arrive en deuxième position avec environ 5400 habitants exposés au-delà du seuil Lden et 1000 habitants exposés au-delà du seuil nocturne (Ln).

Enfin, le rail arrive en troisième avec environ 1700 personnes exposées selon l’indicateur Lden et 2300 selon l’indicateur Ln.

Le bruit industriel est quant à lui anecdotique puisqu’une trentaine de personnes selon chaque indicateur Lden et Ln.