Pour donner corps à sa pièce intitulée Nouvelles espèces de compagnie. Roman, l’artiste a arpenté le territoire métropolitain au fil des saisons pour collecter la matière de son œuvre. Accompagnée de l’expertise du Jardin botanique de Bordeaux, Suzanne Lafont a prélevé des plantes sauvages, celles qui ponctuent les rues de la ville. Ces spécimens récoltés, sélectionnés et identifiés ont été photographiés un à un.
L’œuvre finale est composée de deux parties évoquant pour l’une la vie diurne : période permettant, en quelque sorte, de faire des « constats objectifs », des relevés ; pour l’autre, la vie nocturne : temps propice à la transformation.
L'artiste a arpenté le territoire métropolitain pour collecter la matière de son œuvre.
La première séquence se présente sous forme d’un herbier botanique comprenant 120 planches photographiques de plantes. La seconde se compose de 16 clichés retravaillés dans un chromatisme provoquant l’éblouissement. Ces deux propositions s’articulent, créent le roman.
Une didascalie (indication scénique) précisant le nom de la rue où a été prélevé le spécimen apparaît sur chaque planche photographique (un personnage célèbre, un fait historique, le nom d’une ville…). Le transfert s’opère, attise l’imaginaire du spectateur. Le relais narratif passe également par le corps : la persistance rétinienne provoquée par l’éclat des couleurs crée l’effet d’un mouvement continu entre les images.
Ainsi personnifiées, les plantes participent au contexte fictionnel élaboré par l’artiste. Leur donner la parole permet de nous questionner sur la place et l’évolution de la nature en ville ainsi que sur l’urgence climatique.
Cette œuvre a été présentée pour la première fois de novembre 2018 à avril 2019 au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
Pour donner corps à sa pièce intitulée Nouvelles espèces de compagnie. Roman, l’artiste a arpenté le territoire métropolitain au fil des saisons pour collecter la matière de son œuvre. Accompagnée de l’expertise du Jardin botanique de Bordeaux, Suzanne Lafont a prélevé des plantes sauvages, celles qui ponctuent les rues de la ville. Ces spécimens récoltés, sélectionnés et identifiés ont été photographiés un à un.
L’œuvre finale est composée de deux parties évoquant pour l’une la vie diurne : période permettant, en quelque sorte, de faire des « constats objectifs », des relevés ; pour l’autre, la vie nocturne : temps propice à la transformation.
L'artiste a arpenté le territoire métropolitain pour collecter la matière de son œuvre.
La première séquence se présente sous forme d’un herbier botanique comprenant 120 planches photographiques de plantes. La seconde se compose de 16 clichés retravaillés dans un chromatisme provoquant l’éblouissement. Ces deux propositions s’articulent, créent le roman.
Une didascalie (indication scénique) précisant le nom de la rue où a été prélevé le spécimen apparaît sur chaque planche photographique (un personnage célèbre, un fait historique, le nom d’une ville…). Le transfert s’opère, attise l’imaginaire du spectateur. Le relais narratif passe également par le corps : la persistance rétinienne provoquée par l’éclat des couleurs crée l’effet d’un mouvement continu entre les images.
Ainsi personnifiées, les plantes participent au contexte fictionnel élaboré par l’artiste. Leur donner la parole permet de nous questionner sur la place et l’évolution de la nature en ville ainsi que sur l’urgence climatique.
Cette œuvre a été présentée pour la première fois de novembre 2018 à avril 2019 au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
Pour des renseignements sur le prêt de cette œuvre aux lieux d'exposition, contacter le service commande.artistique@bordeaux-metropole.fr