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Découvrez un triptyque composé d'un "vaisseau spatial" installé aux Bassins à flot, d'un pavillon bibliothèque déclinant la pensée de Jacques Ellul dans le Parc aux Angéliques et d'une bibliothèque de science-fiction installée en hauteur, sur la rive droite floiracaise de la Garonne.
Le vaisseau spatial, 2018, Bordeaux
Il s’agit d’une sculpture installée aux Bassins à flot à Bordeaux, issue de l’idée de la métamorphose d’une épave de navire de la Seconde Guerre mondiale en un vaisseau spatial et qui donne chair au processus physique de mutation dans la ville. L’œuvre encourage à envisager, imaginer et construire un avenir différent et incarne aussi l’exaltation et les possibilités de changement, de vitesse et d’espace.
Le puits/Bibliothèque sur la Technique, 2022 - Bordeaux
Ce pavillon installé sur les quais de Garonne prend une forme néoclassique en référence à l’architecture de Bordeaux et aux pavillons qui incitaient à la contemplation dans les jardins à l’anglaise. Copie modernisée du Belvédère du Petit Trianon à Versailles, il assume également un aspect résolument contemporain, annonciateur des problématiques qu’il contient. À l’intérieur, un puits factice fait écho à la puissance du fleuve et à la technologie liée à la gestion de l’eau et la lutte contre les inondations sur notre territoire. Tout autour, une bibliothèque se déploie qui présente les livres de penseurs ayant alerté sur la dépendance vis-à-vis de la Technique, comme Jacques Ellul. Au sol, une série de citations vise également à permettre aux publics de discuter des enjeux liés à la façon de penser les technologies ainsi que leur utilisation dans différents contextes sociaux et politiques.
L’observatoire/Bibliothèque de science-fiction, 2017, Floirac
Cette installation est située dans la coupole du Grand Équatorial de L’Observatoire de Floirac et accueille une bibliothèque de science-fiction. Elle représente les idées liées aux théories des futures technologies, aux utopies et dystopies, aux débats historiques et actuels sur les sociétés technologiquement avancées et sur la direction que l’avenir est en train de prendre.
Née en 1958 à Londres, Suzanne Treister s’est formée successivement à la Central Saint Martins College of Art and Design et au Chelsea College of Art and Design de Londres.
Initialement reconnue en tant que peintre dans les années 80, elle est devenue une pionnière dans le champ du digital au début des années 90. Elle produit depuis quelques années une constellation d’œuvres-concept qui prennent la forme de dessins, diagrammes, installations mais aussi d’éditions, de films et de projets en ligne. Ces derniers traitent de notions d’identité, d’histoire, de pouvoir, de savoir et d’hallucination et supposent un process quasi encyclopédique, s’échelonnant parfois sur plusieurs années.
Agençant des correspondances entre des signes issus de champs hétérogènes, Suzanne Treister tisse conjointement le rationnel, le politique, l’industriel et l’occulte. Elle pénètre la lisière poreuse entre faits réels et fictions et manifeste un intérêt marqué pour l’imaginaire du pouvoir, sa représentation et sa mise en scène, les systèmes de cryptages militaires, la sphère de l’information, l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies.
Sa pensée s’élabore à partir de morceaux choisis qu’elle extrait, rapproche, compare et relie afin de rendre visible ce qui est – soit volontairement, soit inconsciemment – maintenu caché sous un ordre convenu et admis. Ses œuvres s’attachent à décrypter et révéler les structures discrètes qui entravent le savoir.
Accès en transports :