Conseil du 6 décembre 2024
Réunis ce jour, les élus de Bordeaux Métropole ont voté plusieurs…
En faisant un don à un projet de mécénat participatif, vous pouvez avoir un impact concret et significatif sur la réalisation de projets qui vous tiennent à coeur et contribuent à l'amélioration de la qualité de vie dans la métropole de Bordeaux.
En 1785, Jean de Laborde, sacriste du Chapitre de Saint-Seurin achète le domaine pour se faire construire une maison de campagne au goût du jour par François Nicolas Lhote. Le 22 mai 1795, le domaine tombe dans les biens nationaux le 19 juin 1845, le domaine est revendu, Guillaume Joseph Desmaisons-Dupallans, docteur en médecine. Le Castel d'Andorte est ouvert aux personnes aisées souffrant de maladies mentales. Au début des années 1890, le Docteur Lalanne lui succède. Le docteur Charon sera le dernier directeur de cet établissement qui fermera ses portes en 1968. Propriété de la commune du Bouscat depuis 1990, le projet de réhabilitation de cet ensemble architectural aura une vocation artistique et culturelle (théâtre, danse, arts plastiques, musique MAO, photographie et créations intellectuelles et numériques). Plusieurs bâtiments sont inscrits aux Monuments historiques (le Castel, la chapelle et son pendant et les Bains).
Collecte pour la révision du parc instrumental existant et l’acquisition de nouveaux instruments pour pérenniser l’action « Orchestre à l’école » (partenariat entre la ville d’Ambarès, l’école de musique AALC et l’association Orchestre à l’école).
Tous les élèves d’une même classe de primaire ou de collège sont réunis autour d’un projet commun : la création d’un orchestre qui va grandir, évoluer, s’épanouir pendant trois ans.
Chaque orchestre à l’école constitue ainsi pour l’établissement qui l’accueille un véritable projet à la fois musical et pédagogique.
Du 25 novembre 2024 au 25 janvier 2025.
Budget global du projet : 3000€
210 cm de haut, 250 cm de long, 130 cm de large ... monumentales sont les dimensions de la tête de cet oiseau pas tout à fait comme les autres. Confié au musée de la Création Franche en 2023, cet oiseau qui "porte le bonheur" fait partie des rares réalisations grandeur nature de Jean-Luc Johannet (1951-), anarchitecte.
Car Jean-Luc Johannet a étudié puis rêvé l'architecture. Animé par le désir de concilier cette dernière et sa production plastique, il s’oriente très tôt vers « l’architecture-sculpture », une architecture organique, irrégulière, inclassable.
Il embrasse la révolte de mai 1968 et restera rebelle, contestataire, tendance anarchiste. Féru de mathématiques, expert en dôme géodésique, sa création est certes savante mais le personnage, rebelle, utopiste, reste « inadapté » au monde de l’art.
De son combat pour la liberté des formes, naît une œuvre visionnaire, où les limites entre la sculpture et l’architecture, la réalité et l’utopie, se brouillent. Il choisit de ne bâtir que des rêves, tel un ingénieur de l’imaginaire.
L’association « Patrimoines irréguliers de France » (PiF), qui œuvre à « la protection et la mise en valeur d’univers réalisés par les indisciplinés de l’architecture et de l’art », a découvert le travail de Jean-Luc Johannet entre 2016 et 2017.
PiF a contacté plusieurs institutions pour alerter sur la situation des œuvres de Jean-Luc Johannet. C'est dans ce contexte que la tête de l'"Oiseau euphorique" a rejoint les collections du musée de la Création Franche.
Constituée d'un assemblage de planches et pièces de bois sculptées et peintes de couleurs vives, cette sculpture est extrêmement fragile. Ayant souffert de mauvaises conditions de stockage, son état s’est sensiblement dégradé.
Afin de garantir sa pérennité matérielle et d’assurer sa présentation à la réouverture du musée au public en 2026, la restauration comprendra :
La sculpture partira pour une durée d'un mois en atelier de restauration.
A eu lieu du 24 septembre au 10 novembre 2024 - 12 905 € collectés – 179 donateurs
Site du projet : L'OISEAU EUPHORIQUE : sauvegarder, restaurer, exposer par Ville de Bègles
Le projet des Jardiniers Mécènes fait partie intégrante du projet « Plantons 1 million d’arbres » qui prévoit d’augmenter le patrimoine arboré de la métropole bordelaise de 20% en dix ans, afin d’apporter une réponse aux enjeux du changement climatique et de la préservation de la qualité de vie en ville.
Son objectif est le suivant : permettre à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent -grands ou petits, de contribuer à cet effort collectif de plantation. Chacun peut ainsi prendre soin de son territoire en contribuant par le don à la plantation d’arbres proches de chez lui. L’enjeu est aussi de parvenir à fédérer le plus de personnes possible, habitants, amoureux de la nature, écolos, soucieux de ce que nous transmettons aux générations futures et de planter ensemble un maximum d’arbres. Avec les Jardiniers Mécènes, planter un arbre devient un geste accessible à tous.
Ce sont 11 parcelles réparties sur 9 communes de la Métropole (Ambarès-et-Lagrave, Bègles, Bruges, Bordeaux, Cenon, Eysines, Le Bouscat, Mérignac & Saint-Aubin-de-Médoc) qui avaient été spécialement sélectionnées pour la campagne. Les projets de plantation étaient variés, de la micro-forêt au verger urbain en passant par le jardin fraîcheur.
De plus, le site www.jardiniers-mecenes.fr, qui a été réalisé en mécénat de compétences, permettait de voir les contributions réalisées sur chaque parcelle ainsi que les vœux laissés par les contributeurs.
Les végétaux qui ont été plantés à partir de l’hiver 2022/2023, c’est-à-dire entre mi-novembre et mi-février, étaient soit des jeunes plants, soit des arbustes, soit des arbres tiges. Dans tous les cas ils étaient tous issus du label Végétal Local, qui assure l’origine locale du végétal ainsi qu’une meilleure résistance et croissance aux aléas climatiques de la région.
A eu lieu du 3 octobre 2022 au 4 décembre 2022 – 26158€ collectés – 244 donateurs
Site du projet : kisskissbankbank.com/fr/projects/plantons-un-million-d-arbres
Nombreuses sont les parcelles qui ont été plantées à l’hiver 2022/2023, les autres sont programmées pour l’automne-hiver 2023/2024.
Nous avons aussi organisé une plantation participative avec les mécènes et les jardiniers du Parc Bordelais qui ont le 25 janvier 2023 enfilé les bottes et un manteau très chaud pour mettre les mains dans la terre et apprendre comment planter des végétaux. Ils ont été très efficace puisque l’intégralité de la parcelle a été plantée sur cette journée !
Le musée d’Aquitaine présente dans son exposition permanente un superbe et rare gisant médiéval. C’est dans le parc du château de Tustal, en Gironde, que ce gisant d’un chevalier du XIIIe siècle était conservé jusqu’en 2000.
De dimensions imposantes (plus de 2 mètres de long et d’un poids d’environ 650 kg), il figure vraisemblablement un seigneur de Curton, identifié grâce au lion couronné ornant son écu. Représenté en armes, le corps protégé d’un gambison (pourpoint d’étoffe rembourré), la tête et les jambes couvertes d’une cotte de mailles, il porte l’épée au côté. Le défunt est représenté prêt à ressusciter le jour du Jugement Dernier, à condition qu’en tant que chevalier il ait toujours poursuivi l’idéal de loyauté, de prouesse et de largesse propre à cette élite guerrière caractéristique de la société médiévale.
Ce gisant exceptionnel est depuis 2000 exposé à la vue des visiteurs, toujours enthousiastes de découvrir une œuvre remarquable qui réussit à nourrir aussi bien la connaissance que l’imaginaire. Ses propriétaires souhaitent aujourd’hui mettre fin à ce dépôt et récupérer l’œuvre afin de la mettre en vente. C’est en vue d’acquérir cet objet unique et précieux, qui constitue une pièce majeure de ses collections, que le musée d’Aquitaine a entrepris de rassembler les fonds nécessaires.
Musée d’histoire et de civilisation, le musée d’Aquitaine est implanté depuis plus de 30 ans dans l’ancienne Faculté des sciences et lettres de Bordeaux, en plein cœur de la ville. Ses collections se déploient sur plus de 5000m² et retracent l’histoire de la région, des premières traces de l’homme à nos jours. À ce parcours de référence vient s’ajouter une politique originale d’expositions temporaires, évoquant aussi bien l’histoire de Bordeaux que les cultures du monde. Avec ses partenaires, le musée d’Aquitaine programme toute l’année de nombreuses manifestations culturelles et scientifiques, dans et hors les murs : projections de films, concerts, colloques et tables rondes, débats… Des rencontres privilégiées sont aussi proposées aux enfants, dans un cadre familial ou scolaire : visites contées, ateliers pédagogiques, animations.
A eu lieu du 10 février 2022 au 27 mars 2022 – 19017€ collectés – 253 donateurs
Site du projet : sauvegardons le chevalier de curton
Le violent orage de grêle qui s’est abattu sur la commune du Taillan-Médoc le 20 juin 2022 a littéralement détruit toitures et véhicules sur une bande de plus de deux kilomètres, rendant inhabitables des centaines d’habitations et frappant également de nombreux commerces et entreprises.
Ce sont plus de 1 700 foyers qui ont fait référencer leur sinistre auprès de la mairie. La situation est catastrophique pour plus de 300 d’entre eux pour qui tout est à reconstruire. Une chaîne de solidarité s’est constituée pour répondre à cette situation d’urgence notamment pour mettre hors d’eau les habitations, déménager les maisons les plus touchées, offrir des solutions de relogement.
Bordeaux Métropole ainsi que de nombreuses communes et des acteurs privés ont déjà offert leur soutien financier à la Ville. Cette collecte est venue abonder un fonds de solidarité à destination des habitants pour que la municipalité, en lien avec le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), puisse répondre aux besoins les plus urgents.
Ce fonds a permis d'attribuer une aide forfaitaire d'urgence aux personnes qui rencontraient des difficultés et ne pouvaient plus faire face à des dépenses essentielles (aide alimentaire, fourniture et mobilier de première nécessité, aide au relogement d’urgence, réparation du véhicule pour aller travailler ou achat de tout autre moyen de mobilité…).
A eu lieu du 5 juillet 2022 au 31 août 2022 – 5674€ collectés – 58 donateurs
Site du projet "Fonds pour les sinistrés de la grêle au Taillan-Médoc"
La sculpture emblématique du musée représente deux personnages à échelle humaine, assis sur un banc. En guise de têtes ? Des feuilles d'arbre. Le tout, peint aux couleurs de l'automne.
Installée aux abords du musée depuis 1993, cette sculpture est devenue un véritable repère dans l’espace public pour quiconque cherche à visiter le musée.
Témoins de l'histoire du musée, des années qui passent, de l'agitation de la rue et des jeunes visiteurs devenus grands... les personnages de Louis Chabaud sont aujourd'hui le symbole du musée. Au point de constituer la base de son actuel logo. Compagnons silencieux le temps d'une photographie, leur appropriation est collective.
Composée de béton cellulaire, résine et métal peints, cette sculpture aux importantes dimensions (200 x 250 x 120cm) a souffert des intempéries et d'actes de vandalisme répétés.
Afin d'assurer sa pérennité matérielle et de lui redonner ses couleurs d'antan, cette opération de restauration comprenait :
La dépose des statues et du banc pour une première phase de travail en atelier
Le traitement et nettoyage du socle de béton
Le sablage, le remplacement des tubes et de la boulonnerie et la remise en peinture du banc
Le nettoyage et la consolidation des corps des personnages
La repose du banc et des statues
La remise en peinture sur site des personnages par le créateur
Pour la touche finale, le créateur, Louis Chabaud, est intervenu pour la remise en peinture
Ouvert en 1989 à Bègles, le Musée de la Création Franche explore les territoires de l’art brut, de l’art populaire et de l’art naïf. Devenu musée municipal en 1996, puis reconnu équipement d’intérêt métropolitain en 2017, il abrite la collection Création Franche riche de 20 000 œuvres, première collection publique dédiée à l’art brut et apparentés en France.
La Ville de Bègles et Bordeaux Métropole ont entrepris la rénovation du Musée, la construction d’une extension et la requalification des abords du bâtiment. L’objectif est de doter cet établissement sans équivalent en France, d’espaces à la mesure de sa collection et d’améliorer les conditions d’accueil des visiteurs. Dans l’intervalle, le Musée demeure présent et actif, notamment par des expositions hors-les-murs et une diffusion dématérialisée de ses œuvres.
A eu lieu du 21 septembre 2021 au 18 novembre 2021 – 10153€ collectés – 157 donateurs
Site du projet de la restauration de la sculpture
Fin juin 2022, la sculpture Au crépuscule d’un automne est partie en restauration en Bourgogne pour plusieurs mois. Il a d’abord fallu démonter la sculpture afin de pouvoir la transporter. Une fois arrivée dans l’atelier de restauration, elle a été nettoyée en profondeur puis certaines parties comme les mains et les pieds ont été consolidées ou reconstruites. Ensuite, plusieurs couches de résine ont été posées pour renforcer l’ensemble de la sculpture. Enfin, mi-octobre, le créateur lui-même, Louis Chabaud, est venu pendant 3 jours remettre en peinture son œuvre, qui a été par la suite inaugurée en présence de mécènes et d’élus.
En cette période de crise sanitaire et de confinement au début de la pandémie de Covid-19, plusieurs communes (Bègles, Bordeaux, Le Taillan-Médoc et Mérignac) voulaient répondre à l’urgence de la situation pour aider les publics les plus fragiles afin de financer l’achat de produits de première nécessité : colis alimentaires et produits d’hygiène principalement.
Ces campagnes de dons étaient au profit d’associations humanitaires et caritatives œuvrant sur le territoire au plus près des plus démunis, telles que le Secours Populaire, la Croix Rouge, la Banque Alimentaire, les Restos du Cœur … Elles intervenaient en première ligne et au quotidien, sur toute la durée du confinement, qui a grandement bouleversé nos habitudes et où les personnes les plus vulnérables avaient plus que jamais besoin de solidarité.
L’argent récolté a été directement redistribué aux associations par les CCAS (Centre Communal d’Action Social) qui travaillent en étroite collaboration avec le tissu associatif et connait parfaitement les besoins.
Bordeaux : A eu lieu du 26 mars 2020 au 11 mai 2020 – 25225€ collectés – 352 donateurs
Le site de la collecte de Bordeaux
Bègles : À eu lieu du 2 avril 2020 au 11 mai 2020 – 5110€ collectés – 83 donateurs
Le site de la collecte de Bègles
Le Taillan-Médoc : À eu lieu du 27 mars 2020 au 26 avril 2020 – 1700€ collectés – 36 donateurs
Le site de la collecte du Taillan-Médoc
Mérignac : À eu lieu du 27 avril 2020 au 27 mai 2020 – 2440€ collectés – 48 donateurs
Conçus par Gérard Mercator, cartographe et mathématicien flamand et complétés par le graveur Jodocus Hondius, ces atlas constituent une représentation du monde sous forme de lignes de longitude parallèles, permettant notamment la navigation en mer.
Publiés en 1606, ils connaissent un immense succès éditorial dans toute l’Europe du XVIIe siècle et fondent la cartographie moderne : c’est cette « projection de Mercator » qui est aujourd’hui encore la plus utilisée pour produire des cartes.
Endommagés par le temps et les manipulations intensives, ces magnifiques recueils de cartes entièrement colorés à la main nécessitaient une restauration afin de pouvoir être à nouveau consultés.
Depuis 1740, les Bibliothèques de Bordeaux ont montré leur capacité à préserver l’équilibre entre un héritage prestigieux et des choix novateurs pour répondre aux récents besoins d’un public sans cesse élargi. Issues de l’Académie de Bordeaux, les Bibliothèques de Bordeaux se sont d’abord affirmées comme un lieu de conservation pour 500 000 documents anciens, puis comme un lieu d’étude et un remarquable instrument de travail pour les érudits et les chercheurs.
Les Bibliothèques de Bordeaux forment aujourd’hui un réseau de 11 établissements répartis dans toute la ville. Elles proposent chaque jour des services variés et innovants, allant du traditionnel prêt de documents (livres et revues, mais aussi CD, DVD et jeux vidéo) aux ressources numériques, en passant par toutes sortes d’ateliers et d’animations.
A eu lieu du 11 octobre au 11 décembre 2019 – 8923€ collectés – 138 donateurs
https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/mercator
La bibliothèque de Bordeaux va dans un premier temps pouvoir restaurer les Atlas, mais aussi créer un parcours pédagogique pour aller à la rencontre des élèves de la Métropole.
Atlas restaurés en 2021.
Exposition sur Mercator et autour de la cartographie intitulée Les Atlas de Mercator – Le monde comme un miroir, dans lequel sont présentés les atlas.
A eu lieu du 7 novembre 2022 au 20 janvier 2023.
Ce spécimen, prénommé Kata-Kata, était un ancien pensionnaire du Bioparc de Doué-La-Fontaine dans le Maine-et-Loire. Il était l’un des rares représentants d’une espèce en danger critique d’extinction : le Rhinocéros noir (Diceros bicornis).
La technique de la naturalisation ou taxidermie a permis en quelque sorte d’immortaliser Kata kata dans une posture naturelle, évoquant l’animal vivant. Cette espèce africaine ne figurait pas encore parmi les collections du Muséum de Bordeaux. L’acquisition d’un spécimen d’une espèce aussi emblématique a permis au Muséum de Bordeaux de compléter son propos sur l’érosion de la biodiversité et la problématique des espèces en danger, contribuant à la sensibilisation de tous les publics.
Kata-Kata a été présenté au public lors de l’exposition temporaire sur la grande faune sauvage africaine programmée en tout début d’année 2020.
Le Muséum d’Histoire naturelle de Bordeaux, désormais baptisé Muséum de Bordeaux - sciences et nature, expose une sélection d’environ 4 000 spécimens (parmi le million que représentent les collections) dans un nouveau parcours muséographique contemporain. Agrandi et rénové, il a pour mission de s’adresser à tous les publics. Accompagnées de dispositifs interactifs et d’un spectacle multimédia, ses collections revisitées montrent comment nos regards sur la nature ont évolué face aux enjeux de l’environnement. Elles invitent à découvrir, s’étonner, s’émerveiller, s’interroger, partager, contribuer...
Créé au lendemain de la Révolution française, ses collections représentent un patrimoine précieux, susceptible d’éveiller une prise de conscience collective sur la fragilité de la biodiversité et la place de l’Homme dans la nature.
A eu lieu du 22 mai au 22 juillet 2019 – 11600€ collectés – 111 donateurs
Site du projet "offrez une seconde vie à Kata Kata"
Naturalisé par un taxidermiste été 2019. Kata-Kata arrivé au Centre de Conservation des Collections le 15 novembre 2019. Visites du CCC et du Muséum réouvert ont eu lieu avec donateurs particuliers et entreprises.
Expo Afrique, savane sauvage a eu lieu du 04/02/2020 au 02/01/2022, dans laquelle a été introduit au grand public Kata-Kata.
À l’occasion de la saison Africa 2020, le Muséum de Bordeaux sciences et nature met en scène, dans son nouvel espace d’exposition temporaire, ses riches collections de spécimens d’espèces emblématiques, comme le lion, la girafe ou le rhinocéros, quelques-uns des grands mammifères qui peuplent l’imaginaire commun de la planète entière.
Appartenant au fonds de la Ville de Bordeaux et conservé aux Archives Bordeaux Métropole, ce portefeuille se compose de 70 plans du projet de construction du monument édifié à partir de 1773 par l’architecte bordelais Victor Louis. Ces dessins originaux à l’encre rehaussés de gouache et d’aquarelle, présentent les étapes successives proposées par l’architecte : façade, grand escalier, vue des loges et des combles, détails décoratifs, etc. Ils constituent un recueil unique de ce bâtiment emblématique de la ville, classé Monument historique en 1899 et symbole de l’âge d’or bordelais.
Endommagé lors de l’incendie de l’Hôtel de ville de Bordeaux en 1862, où il était alors conservé, ce corpus nécessitait une restauration d’envergure afin de restituer son intégrité à cet ensemble qui, en dépit de consolidations effectuées dans la seconde moitié du XIXe siècle, continuait de se dégrader lentement. Ce projet s’inscrit dans un plan global de restauration des documents brûlés du fonds ancien initié par les Archives depuis les années 2000 et qui y consacre une ligne budgétaire annuelle conséquente, mais insuffisante au regard de l’ampleur de la tâche.
Les Archives Bordeaux Métropole collectent, conservent, classent et communiquent au public les archives qui leur sont confiées tant par les administrations métropolitaine et municipales que par des particuliers, familles, entreprises ou associations. Elles proposent un programme d’expositions, de visites, de conférences et d’ateliers. Les Archives Bordeaux Métropole sont l’un des trois premiers services intercommunaux et communaux de France par l’importance de leurs fonds.
A eu lieu du 18 octobre au 1er décembre 2018 – 8890€ collectés – 97 donateurs
Site du projet "dessins du Grand-Théâtre"
Un premier lot de 17 dessins a été restauré à l’été 2021 pendant environ 3 mois.
Trois statues, trois récits : un patrimoine bordelais à préserver
Ces statues présentaient de nombreuses pathologies qui nécessitaient une restauration urgente: elles faisaient apparaître une forte usure de leur surface, et parfois même des cassures, voire des éléments manquants. La palette de peinture de Rosa Bonheur était scindée en deux, la statue de Vénus était, et les trois souffraient d’une présence importante de mousses, lichens et salissures qui nécessitaient des nettoyages professionnels par techniques adaptées et certifiées écologiques.
Rosa Bonheur (1822 - 1899), artiste peintre et sculptrice bordelaise. Personnalité féministe engagée, éprise de liberté et d’indépendance, elle a été la première femme artiste à être élevée au titre de chevalier de la Légion d’honneur en 1865.
Créé au XVIIIe siècle, le Jardin Public couvre une superficie de 12 hectares au cœur du Bordeaux historique. Conçu d’abord « à la française », il se transforme en jardin anglais au Second Empire, sous le crayon du paysagiste Fisher. En 1856, la mode est à l’imitation de la nature ; le parc est alors agrémenté d’une rivière, de ponts, d’îles et de grandes pelouses afin d’offrir au visiteur un lieu de promenade et de découvertes d’essences botaniques rares.
Au XXe siècle, devenu atelier de gestion écologique, de nouvelles pratiques y sont développées, visant à remettre le maintien du parc dans son cadre paysager historique, tout en valorisant la biodiversité. Le Jardin Public est classé Jardin remarquable.
À eu lieu du 2 mai 2018 au 31 octobre 2018 – 1915€ collectés – 22 donateurs
Premier franchissement sur la Garonne datant du début du XIXème siècle, inscrit au titre des Monuments historiques, le pont de pierre est l’élément de patrimoine le plus emblématique de cet ensemble remarquable. Il rattache le centre-ville de Bordeaux au débouché du cours Victor Hugo au quartier de La Bastide ; avec le passage du tramway, il a marqué le désenclavement définitif de la rive droite de Bordeaux. Véritable lien historique et technologique entre les deux rives, cet ouvrage d’art à l’esthétique classique s’inscrit dans le paysage urbain comme un symbole fort de la Métropole.
Le pont de pierre, construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822, a été conçu par les ingénieurs Claude Deschamps et Jean-Baptiste Basilide Billaudel.
D’une longueur de 487 mètres, l’ouvrage présente 17 arches construites sur 16 piles. La largeur du pont, initialement de 14,8 mètres, a été élargie à 19 mètres en 1954.
Le pont de pierre est un ouvrage en maçonnerie, qui se distingue dans sa conception par la création d’espaces vides (arches et tympan des voûtes) allégeant le poids des matériaux de construction. L’ouvrage, parcouru par six galeries longitudinales, est en effet principalement constitué de briquettes, faites de vase limoneuse de la Garonne et cuites sur place, utilisées afin d’alléger la structure.
La surveillance technique des déplacements du pont est assurée par des capteurs qui enregistrent en permanence les mouvements verticaux, les inclinaisons et déversements de chacune des piles ainsi que les évolutions éventuelles des fissures sur certains appuis. Des inspections régulières détaillées portent également sur la structure du pont (intérieure et extérieure) et sur les fonds au pourtour des appuis.
Le pont souffrait considérablement de son implantation par pieux sur le lit de la Garonne. Soumis aux flux et reflux de la marée amplifiés par les dragages et les aménagements portuaires, il présentait de nombreuses pathologies dont certaines auraient pu entraîner une instabilité générale de ses fondations s’il n’était pas consolidé.
Une première opération, programmée entre le printemps 2017 et l’été 2018, a consisté à conforter les talus sous-fluviaux.
À eu lieu du 31 mars 2017 au 31 décembre 2018 – 26.438€ collectés – 228 donateurs
La première opération de travaux a permis de combler les fosses creusées par l'érosion dans le lit de la Garonne et de réaliser une carapace de protection en gabions autour des piliers du pont. Une deuxième phase de travaux est prévue pour continuer à consolider l’ouvrage, en injectant des micros pieux dans les piles, en refaisant l'étanchéité et la maçonnerie.
Durant cette première phase des travaux, de nombreuses visites de la culée (appui d'extrémité du tablier) du Pont de pierre ont été effectuées, permettant aux particuliers mécènes de découvrir cet ouvrage emblématique de Bordeaux.